mardi 31 mai 2016

Compte-rendu - La Fuite de Dame Irimë 2



Participants : Greg (Lifstan le bardide), Antho (Béran le béornide), Maxime (Caranthir l'elfe), Camille (Torik le nain) et surtout Lise (Brunhild femme des bois) / Lieu : Roll20 / Date : 31/05/16


Automne 2946

Un capitaine orque s'avança devant ses troupes "remettez nous la femme elfe ou mourrez", bien entendu le groupe repoussa cette indécente proposition. Les gobelins chargèrent, Les coups plurent des deux côtés, mais pour chaque monstre abattu deux créatures prenaient sa place. Après quelques rounds l'issue paraissait inéluctable... Dame Irimë se mit à chanter, une lueur émanait d'elle, tous ses pouvoirs étaient tendus pour maintenir l'espoir dans le groupe et contrer la haine qui émanait de la masse de crocs et de mauvais fer. Les hurlements des monstres déchiraient leurs oreilles, le sang noirâtre et gluant de leurs ennemis gênaient leurs prises et leurs espoirs s'écoulait des multiples entailles brulantes infligés par les lames orques.

Lifstan et Caranthir entreprirent alors de trouver une porte de sortie, ils attachèrent une corde pour rejoindre le torrent qui courrait sous le promontoire, une fois en place Lifstan décida d'ouvrir la voie. Ses chances de survie étaient faibles, l'eau tumultueuse coulait encore 15 mètres sous la corde, totalement plongée dans les ténèbres de la nuit. Il lâcha la corde et hurla pour donner une première indication à ses compagnons. Caranthir tendit l'oreille mais après l'impact dans l'eau aucun signe de vie de l'homme de Dale.

L'assaut redoubla de férocité, mais soudain la mort sembla s'abattre sur le groupe, de monstrueuses créatures volantes s'abattirent sur eux et les emportèrent dans les airs, les premiers instants de terreur passés nos héros s'aperçurent que les monstres de 30 mètres d'envergure étaient des aigles et qu'ils venaient de leur sauver la vie.

Après quelques instants de vol les aigles se posèrent sur une aire secondaire. Encore une brève attente et un aigle encore plus grand que les autres, couronné d'or arriva, Gaihir, roi des aigles se présenta à Dame Irimë.
Brunhild senti la souffrance, une longue flèche noire était fichée sous l'aile gauche de Gaerthor, un des lieutenants de Gaihir. Elle s'approcha et après une courte négociation la noble créature accepta de se laisser soigner. Des gestes précis, une douceur naturelle, et un don innée pour soulager la douleur d'autrui vint à bout de l'arme orque.

S'engagea alors une négociation difficile avec Gaihir afin qu'il accepte de déposer le groupe au haut col, le roi des aigles ne voulait pas se risquer dans cet ancien lieu où la malédiction des ombres avait autrefois frappé. Il accepta finalement de déposer le groupe à une demi-journée de marche du sommet.

Cette dernière marche ne posa pas de difficulté, Dame Irimë raconta à ses compagnons qu'autrefois en ce lieu se dressait la ville marchande de Combefoin qui succomba il y a plusieurs siècles aux ennemis des peuples libres. Les elfes qui devaient escorter Dame Irimë après le haut col n'était pas arrivés, le groupe décida d'installer son campement à quelques encablures des ruines.

En ouvrant les yeux le lendemain ils eurent la surprise de voir des murailles, d'entendre les cris venant du marché et d'assister au ballet des commerçants et des chasseurs qui entraient et sortaient de la ville.
Les compagnons mirent plusieurs minutes à se remettre de ce choc, ils semblaient être revenus 400 ans en arrière. Entrant en communion ils entamèrent un rituel pour échapper à ce qui semblait être un rêve, brièvement Caranthir repris pied dans la réalité... Dame Irimë était assaillie par une ombre, un monstre de haine, le plus redoutable ennemi des peuples libres, le roi pendu en personne leur avait tendu une embuscade. Mais les mailles du ret étaient trop serrées, son esprit fut à nouveau happé par le sortilège et renvoyé dans le monde des esprits.

Lorsque l'elfe rapporta à ses compagnons ce qu'il avait vu la colère s'empara de Lifstan "ce n'est qu'un rêve et il ne me retiendra pas", après avoir passé une partie de sa fureur sur un marchand qui avait le malheur de passer par là il couru vers un promontoire et sans se retourner se jeta dans le vide. Effarés ses compagnons virent son corps s'écraser plusieurs mètres plus bas, son cou faisait un angle étrange.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire