mardi 3 mai 2016

Compte-rendu - La Fuite de Dame Irimë 1


Participants : Greg (Lifstan le bardide), Antho (Béran le béornide), Maxime (Caranthir l'elfe), Camille (Torik le nain) et surtout Lise (Brunhild femme des bois) / 
Lieu : Roll20 / Date : 03/05/16


Automne 2946

Après une journée de voyage les sens affutés de Caranthir l'alertèrent, une troupe d'orque venant du nord était sur leurs traces, décidément Dame Irimë semblait traquée par toutes les forces de l'ombre de ce côté ci de la Forêt Noire. Cendre et Caranthir décidèrent de quitter la route principale pour s'enfoncer vers le sud.

Pendant ce temps Lifstan, Béran et Torik se dirigeaient aussi vite qu'ils pouvaient à la suite de leurs compagnons. Grâce à sa science inégalée de la chasse Béran repéra les traces des elfes mais également de plusieurs groupes de chasse orque qui les traquaient. Depuis deux jours nos héros n'avaient pas dormi mais ils décidèrent d'aller au bout de leurs forces pour aider leurs amis en danger.

Alors que le désespoir commençait à s'étendre sur le groupe des hommes et du nain, Torik aperçu un corbeau de la montagne perché sur un arbre, il demanda à l'allié traditionnel des nains d'Erebor de partir à la recherche des elfes.
Aider par leur ami volant Lifstan, Béran et Torik retrouvèrent le groupe de Caranthir au niveau des contreforts des Monts Brumeux. Les orques étaient sur leurs traces, la fatigue alourdissait leurs épaules et les ombres des hauts sommets menaçants devant eux plombait leur moral. Le haut col était maintenant devant eux, le poney de Beorn qui portait Dame Irimë s'engagea sur le chemin escarpé redonnant courage au groupe.

Mais après quelques heures de marche l'espoir les abandonna, des pentes abruptes dégringolaient des dizaines de gobelin, leurs silhouettes grotesques bondissaient de rocher en rocher accompagnées de hurlement grotesques, les orques étaient dans leur dos et les ravines escarpées autour d'eux ne leur laissait aucune échappatoire.

Après une courte hésitation le groupe se réfugia sur un aplomb rocheux où les assaillants ne pourraient venir que d'une direction, à quatre ou cinq de front au maximum. L'heure du destin était arrivée, la mort était sur eux. Caranthir planta douze flèches devant lui, après avoir scruté ses compagnons du regard Torik enfila son heaume, Lifstan les yeux perdus au loin pensait à son maître, Brunhild soupesa sa lance et Béran soupesa sa lourde hache. La mort était sur eux mais ils allaient vendre chèrement sa peau.

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