mercredi 16 mars 2016

Compte-rendu - Le miroir de Balloïn 1

Participants : Greg (Lifstan le bardide), Antho (Béran le béornide), Maxime (Caranthir l'elfe), Camille (Torik le nain) / Lieu : Roll20 / Date : 15/03/16

Fin d'été 2946

Nos compagnons passent une première soirée à Sanctepierre, après avoir vu les patrouilleurs de Grimald rentrer de leur mission et intrigués par le miroir qu'ils ont aperçu plus tôt ils décident de s'y rendre pour tenter de l'utiliser avec la tête momifiée. Une approche discrète de Caranthir lui permet de repérer un patrouilleur qui se tient contre le miroir et semble plongé dans une étrange confession "j'ai était lâche et faible dans cette patrouille, mais pour l'honneur de ma famille et de mon frère qui ne peut intégrer Sanctepierre je me vais me rattraper. Père je vous en fait le serment..." etc.

Les héros laisse le jeune patrouilleur finir et l'interroge sur la patrouille, Munderic les a mené au abords de Pierregué, que Valder semble vouloir fortifier, par une cloture de bois et en restaurant la tour de guet. Les patrouilleurs ont croisé et ont discuté avec les hommes de Valder, l'échange a été cordial, les hommes disent vouloir s'installer dans la région et participer à la vie de la bourgade. Ne pensant rien tirer de plus du jeune homme des bois nos quatre compagnons le laissent repartir puis s'approchent du miroir.

Lifstan et Beran font le guet, chacun à un bout du couloir pendant que Torik et Caranthir se tiennent devant le miroir de manufacture naine. Torik dans un élan inspiré se lance dans une confession "J'ai abandonné les miens pour courir après le trésor perdu de ma famille, me pardonnent-ils ?", il sent confusément que quelques chose a changé, comme une vie, une chaleur venant du miroir. Il entend la voix de son père « J’ai confiance et je suis fier de toi mon fils". Interpellé il regarde Caranthir et de son accent rocailleux lance "tu ne me fais pas une blague elfe ?", Caranthir reste coi en regardant le guerrier nain interrogatif.
Alors Torik décide d'ouvrir encore un peu son cœur, Caranthir le regarde interloqué quand il déclare "Dit miroir, est-ce mal si un nain éprouve des sentiments pour une elfe ?" Cette fois, le miroir s'éclaircir et les deux héros observent Cendre dans sa demeure. Torik tente de lui parler "Ma Dame comment allez-vous ?" Cendre semble ne pas vraiment entendre mais elle jète un coup d'œil derrière son épaule. "Si vous m'entendez prenez en main le pendentif que je vous ai offert". Cendre se redresse alors, une dague dans la main droite, instinctivement elle porte sa main gauche au pendentif qu'elle porte autour du cou. Caranthir pose la main sur le bras du nain, "ce n'est pas bien de l'observer ainsi", Torik se recule un peu et le miroir s'obscurcit.

Pendant ce temps Beran, épuisé par sa chevauché commence à s'endormir. Il rêve qu'il est en montagne, qu'à la place de jambes il a des pattes de mouflon, il court dans la montagne affolé, il ne sait pas quoi faire d'autres que courir. En fin de compte il tombe dans une crevasse et se réveille en sueur. "Voila que je deviens fou" se dit-il. Secrètement la montagne a toujours était l'endroit où il voulait être, depuis tout petit il a une attirance qui lui semble malsaine pour les hauts sommets. Il craint une sorte de malédiction qui voudrait l'attirer à sa perte.

Caranthir, toujours devant le miroir, sort de son sac la tête momifiée. En langue elfique il tente d'activer le miroir sans succès.

Lifstan a son tour est sujet à une hallucination, il entend son épée, rangée dans son fourreau marmonner. Sortant la lame de son maître il entend lui dire avec la voix de son maître "Tu n'est pas digne de moi, tu n'es qu'un enfant". Tombant à genou les mains sur la garde il demande "pourquoi maître, qu'ais-je fait ?". L'épée garde le silence mais de ses mains jointes coule du sang qui suinte le long de la lame jusqu'au sol.
Béran rejoint ses compagnons et passant devant le miroir se rappelle que chez les béornides le "rêve du moufflon" est un symbole maléfique, un avertissement à prendre très au sérieux.
Les trois compagnons rejoignent Lifstan toujours à genou et traine leur compagnon abattu dans leurs quartiers.

Une discussion animée clôt cette étrange soirée mais aucun des compagnons ne voit de signification claire à ce qu'ils viennent de vivre.

Le lendemain, comme ils lui avaient demandé la veille, Munderic, le sergent de la patrouille les réveille à l’aube. En prenant une collation ils ont confirmation que Valder, le nouveau maître de Pierregué est attendu aujourd’hui ou demain. Il a avec lui une centaine de guerriers venus du sud et cette petite armée inquiète les personnages.

Alors que nos héros discutent sur les remparts leur attention est attirée par un remue-ménage dans la cour, un jeune garçon semble être au prise avec trois poules furieuses qui semblent vouloir l’énucler. Beran se précipite  (j’ai noté cette phrase d’un héroïsme remarquable « je fonce vers l’enfant pour le dégager de l’attaque des poules »). Les compagnons sont soucieux, la folie semble se répandre dans la citadelle.

Toujours inquiets de la venue de Valder, les héros réussissent à convaincre Grimald de préparer la citadelle pour un siège, Caranthir se charge d’entrainer les archers et de leur préparer des postes de tir sur les remparts pendant que ses compagnons entrainent les troupes au sol. Torik a une petite discussion avec le patrouilleur qu’ils ont surpris la veille devant le miroir. Ce dernier lui explique qu’il est de tradition chez les recrues de se confier au miroir et que cette confession leur amène souvent des visions de leurs proches ou de l’être aimé. Grimald quant à lui ne semble nullement au courant des pouvoirs de cet artefact.

Lorsque le jour commence à faiblir une quinzaine de cavaliers s’approchent de la citadelle, tout le monde se réfugie à l’intérieur. Lorsque Valder et ses guerriers s’arrêtent à quelques mètres de la porte et mettent pied à terre Grimald accompagné d’Evermund et de Torik sortent. Sur les conseils des personnages Grimald demande à ce que Valder entre dans la citadelle désarmé, accompagné uniquement de trois compagnons. Valder remet alors son épée au commandant de la citadelle avec le sourire et choisit Brunhild, la soeur du fugitif Oderic et deux guerriers pour l’accompagner. Lifstan qui se rappelle de la violente altercation qui l’a eu avec la jeune femme se fait la promesse de lui faire payer son arrogance.

Torik s’entretien à nouveau avec le patrouilleur et lui demande d’organiser une garde nocturne auprès du miroir de Balloïn, prétextant que c’est un objet sacré pour les nains et qu’il ne voudrait pas le voir profané. Le jeune homme, trop heureux de pouvoir aider le héros nain accepte la mission. 

Le repas du soir se passe bien, Valder semble vouloir montrer patte blanche aux Hommes des Bois, se présentant comme le chef de guerriers décidés à troquer leur passé violent contre une vie civile paisible. Beran, en fin connaisseur de la nature humaine, lit cependant une tout autre histoire dans l’attitude du vieux guerrier. Il n’a pas abandonné son passé et à la façon dont il ne peut s’empêcher de fouiller du regard les coins sombres de la pièce il semble évident qu’il cherche quelque chose.
La conclusion semble évidente à nos héros : le miroir de Balloïn.


A la fin du repas les joueurs atterrés s’aperçoivent que Valder et ses compagnons ont demandé, et obtenu les deux chambres attenante au miroir. Beran décide alors de doubler la garde des jeunes recrues en restant toute la nuit caché dans un recoin du couloir. 

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