mercredi 6 avril 2016

Compte-rendu - Le miroir de Balloïn 2

Participants : Greg (Lifstan le bardide), Antho (Béran le béornide), Maxime (Caranthir l'elfe), Camille (Torik le nain) et surtout Lise (Brunhild femme des bois) / Lieu : Roll20 / Date : 05/04/16

Fin d'été 2946

Alors que nos héros se préparent pour la nuit un cor retenti sur les remparts, les gardes ont repéré une dizaine de cavaliers en approche. Beran sur les murailles est le premier à reconnaître la silhouette de Beorn à la tête de la colonne. Grimald ordonne d’ouvrir les portes et de laisser entrer la troupe.

Le capitaine Hatfic s’occupe des poneys et des suivants de Beorn alors que l’intendant Odéric accueille le changeur de peau et l’installe dans la grande salle du rez-de-chaussée pour une collation. Beorn s’installe face à Valders qui ne semble pas étonné de son arrivée, nos héros comprennent alors que cette entrevue était préparée. Beorn laisse parler le vieux guerrier, il veut savoir ce que cet homme à la tête d'une troupe non négligeable vient faire sur son territoire. Valders reste courtois et explique que son passé violent est un vieux souvenir et que lui et ses hommes cherchent à s'intégrer pacifiquement dans la région.
Et pour preuve de sa bonne volonté Valders pose un sac sur la table, en l'ouvrant il déclare "il me semble que vous cherchiez ce criminel... voilà sa tête !". Sur la table trône maintenant la tête d'Odéric, le frère de Brunhild, présente dans la salle. Un observateur attentif aurait pu remarquer que les pupilles de la jeune femme s'étaient rétrécie légèrement à ce moment là, aucun autre signe de la fureur intérieure qui venait de l'envahir ne transpirèrent.

En se levant Beorn lança "un procés en bonne et due forme aurait été préférable", sur ces mots, suivi des siens, il monta l'escalier pour gagner ses appartements. Après le départ de Beorn, un sourire envahit le visage de Valders, un signe de soulagement comme s'il venait de gagner une bataille diffile. Il se leva à son tour et suivi de ses deux hommes et de Brunhild prit le même escalier.
Avant que la jeune femme ne quitte la pièce Lifstan lui attrapa le bras, se dégageant violemment Brunhild lança "Je n'ai pas de comptes à vous rendre"... devant son insistance elle lance un péremptoir "Adieu !"

Deux serviteurs se présentent alors torse nu, le visage couvert de boue pour débarrasser la table, les compagnons les interroge brièvement ainsi que leur proche et en viennent à la conclusion qu'une forme de folie s'est emparée d'eux. Ils pensent que tous les incidents liés aux perturbations de comportement qu'ils ont observé viennent de la tête momifiée. Il va falloir lever le voile sur ce mystère à un moment ou un autre !

Les compagnons regagnèrent à leur tour leur chambre, Béran décidé à surveiller le miroir se dissimule dans le couloir où sont situées les portes menant aux chambres de Valders, de Brunhild et le miroir de Balloïn. Après une attente fastidieuse, il voit Brunhild sortir de sa chambre habillée de son équipement de voyage, la jeune femme emprunte alors l'escalier menant au toît de la forteresse. Craignant un coup fourré il se précipite dans la chambre de ses compagnons pour les avertir.
Torik décide de rester sur place alors que Béran, Carranthir et Lifstan empruntent le même chemin que Brunhild, en arrivant sur le toit ils voient la jeune femme debout sur le parapet donnant sur le vide.
Les entendant arriver elle se retourne et lance :
"Qui va là ?
Vous n'avez à ce point aucune décence pour venir déranger une soeur qui pleure son frère ?
Toi Torik, j'aurais du m'en douter, ton odeur te précède
Et toi Lifstan l'infâme, le mal parleur... qui est aussi mal entendeur, laisse moi j'ai dit"

Béran tente d'apaiser la jeune femme mais elle se rebelle : 
Brunhild : " Et toi Beran le belliqueux, tu ne vaux pas mieux que ton ami l'Elfe qui prétend avoir le regard perçant mais qui ne voit pas plus loin que son nez".
Béran essait l'apaiser à nouveau mais la colère est trop forte : "Mon frère a été tué, mon mari a été tué, mon père est fou et je suis au service d'un tueur, comment oses-tu dire que tout va bien ?"

Lifstan craignant que la jeune femme ne se suicide l'attrape par la main, prenant un magistral coup de poing en retour, il arrive tant bien que mal à l'amener au sol. Reprenant son sang-froid la jeune femme se dit que ces hommes sont peut-être sa meilleure chance de survie. Elle se calme puis rejoint sa chambre.

Lifstan et Carranthir vont alors jeter un oeil à la sentinelle qu'ils ont placé près du miroir alors que Béran se rend dans la chambre de Brunhild. Elle l'interroge sur leur intérêt pour le miroir et Béran avoue que le miroir semble lié à une tête momifiée qu'ils ont récupéré lors d'un combat. Elle dit alors qu'elle ne sait pas grand-chose des intentions de Valders, il a insisté pour dormir en face et il possède également une tête momifiée qui amène la folie avec elle.

Un cor d'alarme retentit dans le couloir Torik, Lifstan et Carranthir se précipitent dans la cour et découvrent deux bâtiments en feu, les yeux de l'elfe lui permettent de voir un corps chuter des murailles à un endroit plongé dans l'obscurité. Il se précipite, voit un homme fuir, bande son arc et plante une flèche dans le dos de l'homme. Un homme aux yeux bridés, un homme de l'est comme nombres des suivants de Valders... Les guerriers ont profité de la nuit et de l'inexpérience des recrues de Sanctepierre pour s'introduire dans la forteresse !

Les trois héros se précipitent alors vers la forteresse mais la porte est fermée ! Un trame est en train de se jouer à l'intérieur, Beorn est en danger ! A l'aide d'une corde il arrive à rejoindre une fenêtre du premier étage.

Entendant du bruit dans le couloir Brunhild regarde par un soupirail, elle voit Valders, ses deux gardes et Evermund, qui se révèle pour l'occasion être un traître. Après une courte discussion Béran décide de sortir dans le couloir, les hommes sont partis. Il découvre le cadavre de la sentinelle appuyé contre le miroir. Puis à son grand étonnement le cadavre se relève et l'attaque, Lifstan entendant le bruit du combat se précipite pour aider son ami.

Pendant ce temps Torrik et Carranthir se précipite à la recherche de Béorn. Entendant du bruit au rez-de-chaussée ils rejoignent l'escalier rejoint par Brunhild puis par Beorn et ses hommes. Beorn ne semble pas au courant de ce qui se trame.

Pendant que le béornide et le bardide lutte contre le mort-vivant la troupe descend dans la grande salle d'entrée. Valders et ses hommes fuient vers la sortie, ils passent les portes de la citadelle suivit de près par l'elfe et le nain. La troupe de guerrier se précipite vers la porte principale de l'enceinte, l'ouvre et quitte Sanctepierre. Carranthir dans un geste vengeur abbat deux des suivants d'une flèche dans le dos avant de sauter sur un poney pour prendre Valders en chasse, Torik enfourche également une monture pour suivre l'élan de son ami.

Et ainsi se termina cette séance laissant plus de questions que de réponse :
Que cherchait Valders en venant dans la citadelle ?
Pourquoi ses hommes se sont infiltrés pour fuir un instant après ?
Valders a-t-il volontairement invoqué un mort-vivant ou était-ce un accident ?
Est-ce pour cela qu'il a fuit la forteresse ?

Pourquoi a-t-il une tête momifiée ?

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